Chez la femme, les hormones exercent une influence significative sur divers aspects de la santé, y compris le métabolisme et la régulation du poids. Au fil des décennies, la recherche a révélé des liens subtils mais puissants entre les hormones (féminines) et la prise de poids, jetant ainsi une lumière nouvelle sur la manière dont le corps réagit aux signaux internes.

Les fluctuations hormonales qui rythment le cycle menstruel, la grossesse, la ménopause et d’autres étapes de la vie d’une femme peuvent influencer directement le métabolisme, la gestion des graisses et la propension à prendre du poids.

Dans cet article, nous plongerons dans le monde complexe des hormones, mettant en lumière leur rôle dans la régulation du poids et examinant comment des déséquilibres hormonaux peuvent potentiellement conduire à des variations de poids indésirables, et nous aborderons aussi quelques pistes naturelles de rééquilibrage.

Le métabolisme et le poids

Le métabolisme

Le métabolisme est comme le moteur de notre corps. Il transforme la nourriture que nous mangeons en énergie nécessaire pour que notre corps fonctionne. Cela inclut des choses comme respirer, faire battre notre cœur, et même dormir.

Quand on parle de métabolisme en lien avec le poids, on se réfère souvent à la façon dont notre corps utilise les calories. Si notre métabolisme est rapide, cela signifie que notre corps brûle des calories plus rapidement, ce qui peut aider à maintenir un poids plus bas. Si le métabolisme est plus lent, il peut être plus facile de prendre du poids parce que le corps stocke des calories supplémentaires.

En réalité, le métabolisme recouvre deux mécanismes différents :

1. Métabolisme de base (MB) : C’est l’énergie nécessaire au maintien des fonctions vitales de l’organisme au repos, telles que la respiration, la circulation sanguine et la régulation de la température corporelle. Le métabolisme de base représente une part significative de l’énergie totale dépensée par l’organisme.

2. Métabolisme actif ou métabolisme total : Il englobe le métabolisme de base ainsi que l’énergie utilisée pendant les activités physiques et la digestion des aliments.

Des facteurs tels que la génétique, l’âge, le sexe, la masse musculaire et les hormones peuvent influencer le métabolisme d’une personne et, par conséquent, jouer un rôle dans la régulation de son poids corporel. Comprendre ces liens entre le métabolisme et le poids est crucial pour développer des approches efficaces en matière de gestion du poids.

La thyroïde et le métabolisme

Le lien entre la thyroïde et le poids est profondément complexe, mettant en évidence l’importance cruciale de cette petite glande endocrine dans la régulation du métabolisme.

Les deux principales hormones thyroïdiennes sont la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3). Voici comment ces hormones interagissent avec le métabolisme :

  1. Stimulation du Métabolisme de Base : Les hormones thyroïdiennes augmentent le métabolisme de base, c’est-à-dire la quantité d’énergie que l’organisme dépense au repos pour maintenir des fonctions vitales telles que la respiration, la circulation sanguine et la régulation de la température corporelle. Ce qui veut dire qu’à poids égal mais à métabolisme de base différent, vous allez perdre plus ou moins de poids car votre organisme consomme plus d’énergie au repos. Une production adéquate de T3 et T4 est essentielle pour assurer un métabolisme de base efficace.
  2.  Augmentation de la Consommation d’Oxygène et de la Production d’Énergie : Les hormones thyroïdiennes stimulent la consommation d’oxygène et la production d’ATP , la principale source d’énergie cellulaire. Cela favorise la dégradation des nutriments et la libération d’énergie à partir des cellules.
  3. Influence sur le Dépôt et la Mobilisation des Graisses : Les hormones thyroïdiennes influent sur le métabolisme des lipides en régulant le stockage et la mobilisation des graisses. Un déséquilibre dans la production de ces hormones peut contribuer à des variations de poids, notamment une prise de poids non désirée.
  4. Effets sur la Sensibilité à l’Insuline : Les hormones thyroïdiennes peuvent également influencer la sensibilité à l’insuline, une hormone impliquée dans la régulation du sucre sanguin. Des niveaux adéquats d’hormones thyroïdiennes sont importants pour maintenir un équilibre métabolique optimal.

Un déséquilibre thyroïdien, qu’il soit lié à une production excessive (hyperthyroïdie) ou insuffisante (hypothyroïdie) d’hormones thyroïdiennes, peut avoir un impact significatif sur le métabolisme. Une hyperthyroïdie, par exemple, peut accélérer le métabolisme, entraînant une perte de poids non souhaitée, tandis qu’une hypothyroïdie peut ralentir le métabolisme, contribuant à une prise de poids. Il est essentiel de diagnostiquer et de traiter les troubles thyroïdiens pour maintenir un métabolisme équilibré.

D’autres hormones, influencent notre poids corporal, c’est notamment le cas de l’insuline.

Insuline et gestion du poids

L’insuline est une hormone clé dans la régulation du métabolisme des glucides (sucres) mais aussi des lipides (graises). Elle est principalement produite par le pancréas en réponse à l’augmentation de la concentration de glucose dans le sang après un repas. Bien que l’insuline soit essentielle pour le métabolisme normal, des niveaux élevés et chroniques peuvent contribuer à la prise de poids et à d’autres problèmes de santé. Voici comment l’insuline est liée à la prise de poids :

  1. Stockage des Graisses : L’insuline favorise le stockage des graisses en incitant les cellules adipeuses à absorber du glucose et à le convertir en triglycérides (graisses de stockage). Des niveaux élevés d’insuline peuvent entraîner un stockage excessif de graisses, contribuant à la prise de poids, en particulier autour de la région abdominale.
  2. Inhibition de la Dégradation des Graisses : En présence d’insuline, les cellules sont moins enclines à décomposer les graisses stockées en acides gras pour les utiliser comme source d’énergie. Cela peut rendre plus difficile la perte de poids, car le corps est moins enclin à utiliser les réserves de graisses.
  3. Augmentation de l’Appétit : L’insuline peut influencer les signaux de satiété et de faim dans le cerveau. Des niveaux élevés d’insuline peuvent entraîner une sensation de faim plus rapide après les repas, ce qui peut contribuer à une suralimentation et, par conséquent, à la prise de poids.
  4. Résistance à l’Insuline : La résistance à l’insuline survient lorsque les cellules deviennent moins réactives à l’action de l’insuline, nécessitant ainsi des niveaux plus élevés de cette hormone pour maintenir la régulation du glucose. La résistance à l’insuline est souvent associée à l’obésité et à d’autres problèmes métaboliques.  Pour en savoir plus, voir mon dossier à ce sujet : https://mandynat.fr/insuline-quels-impacts-sur-vos-hormones-du-cycle/ 

La gestion de l’insuline est cruciale pour maintenir un métabolisme équilibré et un poids corporel sain. En cas de préoccupations concernant l’insuline et le poids, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour des conseils personnalisés.

https://mandynat.fr/insuline-quels-impacts-sur-vos-hormones-du-cycle/

SOPK, résistance à l’insuline et prise de poids

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un trouble endocrinien qui affecte les femmes en âge de procréer. Il est caractérisé par des déséquilibres hormonaux (excès d’hormones masculines), des cycles menstruels irréguliers, de multiples follicules immatures sur les ovaires et souvent une résistance à l’insuline (70 % des cas). Le SOPK peut être associé à des problèmes de poids, et la prise de poids peut être une caractéristique commune chez les femmes atteintes de ce syndrome (70 % des cas). Voici quelques façons dont le SOPK peut être lié à la prise de poids :

  1. Résistance à l’insuline : Les femmes atteintes du SOPK ont souvent une plus grande probabilité de développer une résistance à l’insuline, ce qui signifie que leurs cellules ne réagissent pas aussi efficacement à cette hormone. La résistance à l’insuline peut entraîner une augmentation des niveaux d’insuline, favorisant le stockage des graisses et contribuant à la prise de poids.
  2. Déséquilibre hormonal : Les perturbations hormonales associées au SOPK, notamment des niveaux élevés d’androgènes (hormones masculines), peuvent influencer la répartition des graisses dans le corps, favorisant souvent une accumulation de graisse autour de l’abdomen.
  3. Difficulté à perdre du poids : En raison de la résistance à l’insuline et des déséquilibres hormonaux, les femmes atteintes du SOPK peuvent éprouver des difficultés à perdre du poids. Cela peut rendre le contrôle du poids plus complexe et nécessiter des approches spécifiques en matière de régime alimentaire et d’exercice.
  4. Impact sur le métabolisme : Le SOPK peut influencer le métabolisme de base, la manière dont le corps utilise l’énergie, ce qui peut contribuer à des variations de poids.

La gestion du poids chez les femmes atteintes du SOPK peut être complexe, mais des changements de mode de vie sains peuvent être bénéfiques. Cela peut inclure une alimentation équilibrée, la pratique régulière d’une activité physique, la gestion du stress et, si nécessaire, des interventions médicales spécifiques sous la supervision d’un professionnel de la santé.

Il est important de noter que chaque personne réagit différemment au SOPK, et la prise de poids peut ne pas être une caractéristique présente chez toutes les femmes atteintes de ce syndrome. Les options de traitement et de gestion du poids doivent être adaptées à chaque cas individuel. Pour des conseils personnalisés, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé spécialisé dans le traitement du SOPK.

Pour en savoir plus sur le SOPK, voir mes dossiers à ce sujet :

https://mandynat.fr/les-4-types-de-sopk/

https://mandynat.fr/renverser-son-sopk-quelles-solutions-naturelles/

Hormones du cycle et fluctuations du poids

Les fluctuations de poids au cours du cycle menstruel chez les femmes sont souvent liées aux variations des niveaux hormonaux qui régulent le cycle. Ces fluctuations hormonales peuvent influencer la rétention d’eau, le métabolisme, l’appétit et d’autres facteurs qui, à leur tour, peuvent contribuer aux changements de poids observés pendant le cycle. Voici comment certaines hormones clés du cycle menstruel peuvent être associées à des variations de poids :

  1. Œstrogènes : Les niveaux d’œstrogène fluctuent tout au long du cycle menstruel, atteignant un pic avant l’ovulation. Une baisse de ces niveaux après l’ovulation peut parfois être associée à une rétention d’eau, ce qui peut temporairement augmenter le poids, notamment dans la seconde partie du cycle.
  2. Progestérone : La progestérone augmente après l’ovulation et atteint son niveau le plus élevé pendant la seconde moitié du cycle. Cette hormone peut également contribuer à la rétention d’eau et à une sensation de gonflement, pouvant se traduire par une légère augmentation de poids.
  3. Sensibilité à l’insuline : Certains changements hormonaux pendant le cycle menstruel, tels que l’augmentation de la progestérone, peuvent influencer la sensibilité à l’insuline. Cela peut avoir des implications sur la façon dont le corps utilise le glucose et peut potentiellement affecter l’appétit et le stockage des graisses.
  4. Métabolisme : Des études suggèrent que le métabolisme peut varier au cours du cycle menstruel, avec une légère augmentation de la dépense énergétique au cours de la phase pré-ovulatoire. Cependant, ces variations métaboliques ne sont généralement pas suffisantes pour expliquer des changements de poids significatifs.

Il est important de noter que ces fluctuations de poids sont souvent temporaires et généralement modestes, de l’ordre de quelques kilos ou moins. De plus, chaque femme réagit différemment aux changements hormonaux, et certaines peuvent ne pas ressentir de variations de poids significatives.

Il est crucial de maintenir une approche équilibrée en matière de nutrition et d’exercice tout au long du cycle menstruel pour favoriser une santé optimale. Si les fluctuations de poids ou d’autres symptômes associés au cycle menstruel suscitent des préoccupations, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour une évaluation plus approfondie.

Pour en savoir plus sur les phases du cycle et les changements hormonaux :

Ménopause et variations sur la balance

La ménopause, marquant la fin de la période menstruelle chez les femmes, s’accompagne souvent de changements hormonaux significatifs. Ces changements hormonaux peuvent influencer divers aspects du métabolisme et de la répartition des graisses, ce qui peut contribuer à la prise de poids. Voici quelques facteurs liés à la ménopause et à la prise de poids :

  1. Baisse des Hormones Sexuelles : Pendant la ménopause, les niveaux d’œstrogène et de progestérone diminuent considérablement. Cette baisse hormonale peut affecter le métabolisme et la façon dont le corps stocke les graisses, favorisant souvent une distribution plus centrale des graisses, notamment autour de l’abdomen.
  2. Ralentissement du Métabolisme : Certains chercheurs suggèrent que la ménopause peut être associée à un ralentissement du métabolisme, ce qui signifie que le corps peut brûler des calories à un rythme légèrement plus lent qu’auparavant. Cela peut rendre plus difficile le maintien d’un poids stable, en particulier si les habitudes alimentaires et d’exercice ne sont pas ajustées en conséquence.
  3. Perte de Masse Musculaire : Pendant la ménopause, il peut y avoir une tendance à perdre de la masse musculaire, ce qui peut également influencer le métabolisme. La masse musculaire joue un rôle crucial dans la combustion des calories, et sa diminution peut entraîner une réduction de la dépense énergétique de base.
  4. Changements dans les Préférences Alimentaires : Certains rapports indiquent que les femmes ménopausées peuvent éprouver des changements dans leurs préférences alimentaires, optant parfois pour des aliments plus riches en calories. Ces changements de comportement alimentaire peuvent contribuer à une prise de poids.
  5. Réponse au Stress : La ménopause peut également coïncider avec des changements dans la réponse au stress, qui peut influencer les habitudes alimentaires. Certains individus peuvent être plus enclins à utiliser la nourriture comme moyen de faire face au stress, ce qui peut contribuer à des problèmes de poids.

Il est important de noter que toutes les femmes ne prendront pas du poids pendant la ménopause, et les facteurs génétiques, les habitudes de vie et d’autres facteurs individuels jouent un rôle majeur. Adopter des habitudes alimentaires saines, maintenir une activité physique régulière et gérer le stress peuvent aider à atténuer les effets de la ménopause sur le poids.

En cas de préoccupations ou de changements significatifs, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour des conseils personnalisés.

Pistes de rééquilibrages naturels

L’approche naturopathique propose diverses solutions naturelles pour accompagner les prises de poids liées à un déséquilibre hormonal. Ces approches visent souvent à rétablir l’équilibre hormonal, soutenir le métabolisme et promouvoir une santé globale. Cependant, il est essentiel de consulter un professionnel de la santé avant de mettre en œuvre des changements significatifs. Voici quelques solutions naturelles en naturopathie :

Alimentation Équilibrée 

Privilégiez une alimentation équilibrée, comprenant une variété d’aliments entiers tels que des fruits, des légumes, des grains entiers, des protéines maigres et des graisses saines. Évitez autant que possible les aliments transformés et riches en sucres ajoutés.

Privilégiez les aliments de qualité, de préférence biologiques, pour minimiser l’exposition aux pesticides et autres substances indésirables. Choisissez des sources de protéines maigres, des graisses saines et des glucides complexes.

Choisissez des aliments à indice glycémique bas pour stabiliser les niveaux de sucre dans le sang. Cela peut aider à éviter les pics d’insuline, favorisant ainsi une gestion du poids plus efficace.

Intégrer des sources d’oméga-3, comme l’huile de poisson, les graines de lin ou les noix, pour soutenir l’équilibre hormonal et réduire l’inflammation.

Identifiez et éliminez les éventuelles intolérances alimentaires, car elles peuvent contribuer à l’inflammation et à des problèmes de poids. Un naturopathe peut recommander des tests ou des éliminations temporaires pour évaluer ces sensibilités.

Optez pour des repas plus fréquents et de plus petites portions pour maintenir un niveau d’énergie stable tout au long de la journée. Cela peut aider à éviter les fringales et à réguler l’appétit.

Soutien Digestif :

Maintenir une digestion saine est essentiel pour le bien-être général et peut favoriser la régulation du poids en favorisant un transit régulier. Certains soutiens naturels peuvent contribuer à favoriser une digestion optimale. Voici quelques-uns de ces soutiens naturels :

  1. Infusions de plantes digestives : Des tisanes à base de plantes telles que la menthe poivrée, le gingembre, la camomille ou la mélisse peuvent aider à soulager les inconforts digestifs, favoriser la détente et stimuler la digestion.
  2. Gingembre : Le gingembre est réputé pour ses propriétés anti-inflammatoires et peut aider à soulager les nausées, favoriser la digestion et réduire les ballonnements.
  3. Fenouil : Les graines de fenouil ont des propriétés carminatives qui aident à soulager les gaz et les ballonnements. Elles peuvent être consommées sous forme de tisane ou mâchées après les repas.
  4. Enzymes digestives : Les suppléments d’enzymes digestives, comme la bromélaïne (issue de l’ananas) ou la papaye, peuvent aider à décomposer les nutriments et favoriser une digestion plus efficace.
  5. Probiotiques : Les probiotiques, présents dans des aliments fermentés tels que le yaourt, le kéfir, le miso ou sous forme de suppléments, favorisent l’équilibre de la flore intestinale, ce qui est crucial pour une digestion saine.
  6. Cannelle : La cannelle peut aider à stimuler la digestion et à réduire l’inconfort digestif. Elle peut être ajoutée aux repas, aux boissons ou aux tisanes.
  7. Aloe vera : Le jus d’aloe vera peut aider à apaiser les irritations gastro-intestinales et favoriser une muqueuse intestinale saine.

Supplémentation Ciblée :

Plantes adaptogènes

Les herbes adaptogènes sont des plantes qui aident le corps à s’adapter au stress et à maintenir l’équilibre physiologique. Bien que leur rôle principal soit souvent associé à la gestion du stress, certaines herbes adaptogènes peuvent également avoir des propriétés bénéfiques dans le cadre de la gestion du poids. Voici quelques herbes adaptogènes qui sont parfois utilisées dans ce contexte :

  1. Rhodiola Rosea : La rhodiola est réputée pour ses propriétés adaptogènes qui aident à atténuer les effets du stress. Certains soutiennent qu’elle pourrait influencer positivement la régulation du cortisol, une hormone du stress liée à la prise de poids.
  2. Ginseng : Le ginseng, en particulier le ginseng asiatique (Panax ginseng) et le ginseng américain (Panax quinquefolius), est souvent utilisé comme adaptogène. Des études suggèrent qu’il peut influencer le métabolisme des glucides, améliorer l’énergie et potentiellement avoir des effets bénéfiques sur le poids.
  3. Ashwagandha : L’ashwagandha est une herbe ayurvédique reconnue pour ses propriétés adaptogènes. Des recherches indiquent qu’elle peut aider à réduire le niveau de cortisol, ce qui peut être associé à une gestion du poids plus efficace.
  4. Eleuthérocoque (Eleutherococcus senticosus) : Souvent appelé ginseng de Sibérie, l’eleuthérocoque est utilisé pour aider l’organisme à s’adapter au stress physique et environnemental. Certains suggèrent qu’il peut contribuer à augmenter la résistance au stress lié à l’exercice, ce qui peut être pertinent dans le cadre de la gestion du poids.
  5. Cordyceps : Les champignons adaptogènes comme le cordyceps ont également gagné en popularité pour leurs propriétés bénéfiques sur la résistance au stress et la régulation de l’énergie. Bien que leur impact spécifique sur le poids puisse nécessiter davantage de recherche, ils sont souvent intégrés dans les approches de bien-être holistiques.
  6. Maca : La maca est une racine adaptogène qui peut influencer l’équilibre hormonal chez les femmes. Des recherches suggèrent qu’elle peut avoir un impact positif sur la régulation des hormones impliquées dans le poids corporel.

Il est important de noter que bien que ces herbes adaptogènes puissent être un complément bénéfique à une approche globale de gestion du poids, elles ne devraient pas être considérées comme une solution miracle. La gestion du poids nécessite un mode de vie sain, une alimentation équilibrée et une activité physique régulière.

Avant d’incorporer des herbes adaptogènes à votre routine, il est toujours recommandé de consulter un professionnel de la santé, en particulier si vous avez des préoccupations spécifiques liées à la gestion du poids ou si vous prenez d’autres médicaments.

Pour en savoir plus sur les plantes adaptogènes :

https://mandynat.fr/plantes-adaptogenes-et-equilibre-hormonal/

Autres compléments

L’utilisation de compléments naturels peut être un aspect de l’approche holistique de la gestion du poids. Cependant, il est essentiel de rappeler que ces compléments ne doivent pas remplacer une alimentation équilibrée et un mode de vie sain. Consultez toujours un professionnel de la santé avant de commencer tout programme de supplémentation. Voici quelques compléments naturels qui peuvent être associés à la gestion du poids :

  1. Acide linoléique conjugué (ALC) : On trouve l’ALC dans certains produits laitiers et viandes. Des études suggèrent qu’il pourrait avoir des effets bénéfiques sur la perte de graisse et le maintien de la masse musculaire.
  2. Fibre : Les suppléments de fibres, tels que le psyllium ou la gomme de guar, peuvent aider à augmenter la sensation de satiété, favorisant ainsi la gestion du poids en réduisant l’appétit.
  3. Thé vert : Le thé vert contient des catéchines, des antioxydants qui pourraient contribuer à la perte de poids en augmentant le métabolisme et en favorisant la décomposition des graisses.
  4. Extrait de café vert : On pense que les grains de café vert non torréfiés contiennent des composés bénéfiques, notamment l’acide chlorogénique, qui peut influencer le métabolisme des glucides et des lipides.
  5. Extrait de garcinia cambogia : Ce complément est dérivé du fruit du tamarinier de Malabar et contient de l’acide hydroxycitrique (AHC), qui pourrait aider à réduire l’appétit et à inhiber la production de graisse.
  6. L-Carnitine : Un acide aminé impliqué dans le transport des acides gras vers les mitochondries, où ils sont utilisés comme source d’énergie. Certains suggèrent qu’il pourrait aider à la perte de poids en favorisant la combustion des graisses.
  7. Chrome : Le chrome est un oligo-élément qui joue un rôle dans la régulation du glucose et pourrait influencer la sensibilité à l’insuline. Cela peut avoir des implications sur la gestion du poids.

Plantes hormonales

Les plantes hormonales, également appelées plantes adaptogènes, ont la réputation de soutenir l’équilibre hormonal dans le corps. Il est important de noter que bien que certaines de ces plantes aient des effets bénéfiques sur le système endocrinien, leur utilisation doit être prudente, surtout en cas de conditions médicales préexistantes ou pendant la grossesse. Voici quelques plantes adaptogènes considérées comme ayant des effets sur les hormones :

  1. Réglisse (Glycyrrhiza glabra) : La réglisse peut avoir des effets sur les hormones, en particulier sur le cortisol. Cependant, son utilisation doit être surveillée en raison de son potentiel d’effets secondaires et d’interactions médicamenteuses.
  2. Trèfle rouge (Trifolium pratense) : Le trèfle rouge contient des composés appelés isoflavones, qui peuvent avoir des effets similaires aux œstrogènes. Il est parfois utilisé pour soulager les symptômes de la ménopause.
  3. Sauge (Salvia officinalis) : La sauge est utilisée traditionnellement pour soulager les symptômes de la ménopause, tels que les bouffées de chaleur, en raison de ses propriétés hormonales.
  4. Dong Quai (Angelica sinensis) : Traditionnellement utilisé dans la médecine chinoise, le dong quai est souvent considéré comme une herbe féminine qui peut aider à équilibrer les hormones, en particulier pendant la période menstruelle.
  5. Agnus Castus (Vitex agnus-castus) : Aussi appelé gattilier, l’agnus castus est souvent utilisé pour soutenir l’équilibre hormonal féminin, en particulier dans le contexte du syndrome prémenstruel (SPM) et d’autres troubles hormonaux.
  6. Yam sauvage mexicain (Dioscorea villosa) : Le yam sauvage mexicain contient des composés qui peuvent être utilisés pour produire des hormones, tels que la progestérone. Il est parfois utilisé pour soutenir la santé hormonale chez les femmes.
  7. Saw Palmetto (Serenoa repens) : Le saw palmetto est souvent utilisé pour soutenir la santé de la prostate chez les hommes, en modulant les hormones liées à la prostate.

Il est crucial de souligner que l’efficacité et la sécurité des plantes hormonales peuvent varier d’une personne à l’autre, et leur utilisation doit être guidée par un professionnel de la santé. En particulier, les femmes enceintes, les personnes prenant des médicaments ou ayant des conditions médicales préexistantes devraient consulter leur professionnel de la santé avant d’utiliser des plantes hormonales.

Gestion du Stress :

La gestion du stress est cruciale pour maintenir un bien-être émotionnel et physique. Voici quelques stratégies que vous pouvez mettre en œuvre pour mieux gérer le stress dans votre vie quotidienne :

  1. Pratique de la Méditation : La méditation, y compris la pleine conscience, peut aider à calmer l’esprit, à réduire l’anxiété et à améliorer la gestion du stress. Des applications telles que Headspace ou Calm peuvent être utiles.
  2. Respiration Profonde : Pratiquez la respiration profonde pour activer la réponse de relaxation du corps. Prenez des respirations lentes et profondes pour calmer le système nerveux.
  3. Activité Physique : L’exercice régulier libère des endorphines, des neurotransmetteurs qui favorisent le bien-être. Que ce soit la marche, le jogging, le yoga ou tout autre type d’activité physique, cela peut aider à réduire le stress.
  4. Planification et Organisation : Organisez votre temps de manière réaliste et établissez des priorités. La planification peut réduire le sentiment d’être submergé.
  5. Soutien Social : Partagez vos sentiments avec des amis proches, des membres de la famille ou des professionnels. Le soutien social est essentiel pour faire face au stress.

Pour plus d’informations sur l’influence du stress sur notre équilibre hormonal :

https://mandynat.fr/stress-quel-impact-sur-vos-hormones/ 

Exercice Régulier :

L’activité physique régulière peut contribuer à favoriser un équilibre hormonal, en particulier en réduisant le stress et en stimulant la production d’endorphines, les hormones du bien-être. Voici quelques types d’exercices qui peuvent aider à soutenir l’équilibre hormonal :

  1. Exercices Aérobiques : Les exercices aérobiques, tels que la marche rapide, la course, la natation ou le cyclisme, peuvent aider à réduire le cortisol (une hormone du stress) et à stimuler la production d’endorphines.
  2. Entraînement en Force : Les exercices de musculation, y compris l’utilisation de poids, peuvent contribuer à maintenir la masse musculaire, ce qui est important pour un métabolisme sain. L’entraînement en force peut également influencer positivement les niveaux d’insuline.
  3. Yoga : Le yoga combine des mouvements physiques, la respiration consciente et la méditation. Il a été démontré que le yoga réduit les niveaux de cortisol et peut contribuer à l’équilibre hormonal.
  4. Pilates : Le pilates met l’accent sur le renforcement des muscles du noyau et peut aider à améliorer la posture et la stabilité. Cela peut également avoir des effets positifs sur la santé hormonale.
  5. Exercices de Relaxation : Les exercices de relaxation, tels que le tai-chi, peuvent aider à réduire le stress et à favoriser un équilibre hormonal.

Travailler avec un naturopathe ou un professionnel de la santé qualifié pour obtenir des conseils personnalisés et un suivi approprié est recommandé.

Il est crucial de noter que l’efficacité de ces approches peut varier d’une personne à l’autre. Un suivi régulier avec un professionnel de la santé est essentiel pour ajuster le plan de prise en charge en fonction de la réponse individuelle.

 

 

En conclusion, cet article a exploré les intrications complexes entre diverses hormones et la prise de poids chez les femmes. Des acteurs clés tels que les hormones thyroïdiennes, l’insuline, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et les hormones du cycle menstruel ont été examinés pour mieux comprendre leur impact sur le métabolisme et la régulation du poids.

Nous avons mis en lumière des pistes expliquant pourquoi vous ne perdez peut-être pas du poids malgré une hygiène de vie saine et ce à cause de déséquilibres hormonaux sous-jacents.

La compréhension de ces interactions complexes offre des perspectives importantes pour la prise en charge de la santé féminine. Des approches personnalisées prenant en compte les particularités hormonales individuelles peuvent être cruciales pour optimiser le bien-être des femmes et les aider à atteindre et à maintenir un poids corporel sain.

Il est essentiel de souligner que la gestion du poids ne se limite pas uniquement aux aspects hormonaux. Des choix de vie sains, notamment une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et la gestion du stress, jouent un rôle fondamental dans la préservation d’une santé optimale.

Sources :

https://www.miye.care/les-poids-et-hormones-feminines/#:~:text=Au%20niveau%20du%20poids%2C%20elles,de%20la%20sati%C3%A9t%C3%A9%2C%20la%20leptine.

https://mymoonflow.fr/2022/06/12/perte-de-poids-et-taux-doestrogenes-eleve-y-a-t-il-un-lien/

https://traitement-obesite.be/influence-des-menstruations-sur-le-poids/

https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2012/revue-medicale-suisse-325/fatigue-prise-de-poids-sudations-est-ce-les-hormones-docteur 

https://www.deuxiemeavis.fr/blog/article/686-en-quoi-une-perte-de-poids-peut-elle-parfois-ameliorer-un-syndrome-des-ovaires-polykystiques 

https://www.endocrinologue-drascheimann.com/post/quand-la-prise-de-poids-est-elle-associ%C3%A9e-%C3%A0-des-troubles-hormonaux 

https://obgynal.com/hormones-and-weight-gain/#:~:text=When%20estrogen%20is%20balanced%2C%20the,the%20first%20half%20of%20pregnancy

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/9929857/

https://www.betterhealth.vic.gov.au/health/healthyliving/obesity-and-hormones 

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Amandine Quénel

Amandine Quénel

Naturopathe et conseillère en santé hormonale

Je suis Amandine de MANDYNAT, naturopathe spécialisée dans l’accompagnement des troubles hormonaux féminins, en particulier du SOPK.

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