Le SOPK

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est dû à un déséquilibre hormonal ayant pour origine soit les ovaires en eux-même soit le système nerveux central (glandes situées au sein du cerveau). Il entraine une production excessive d’hormones masculines, en particulier de testostérone, habituellement produites en faible quantité dans l’organisme féminin. Il en résulte une élévation du taux de testostérone dans le sang des femmes concernées.

Pour être diagnostiquée en tant que patiente SOPK, il vous faut remplir 2 des 3 critères suivants :

• Absence totale de règles ou cycles irréguliers (plus de 32 jours), cycles anovulatoires;
• Excès d’hormones masculines caractérisé par bilan sanguin et/ou acné kystique, pilosité anormale;
• Présence d’un nombre anormal de follicules immatures à la surface des ovaires.

ATTENTION : La seule présence de follicules immatures ne saurait en aucun cas caractérisé un SOPK

Les 4 types de SOPK

L’ensemble des symptômes en lien avec le SOPK peut être divisé en 4 catégories différentes :

Type 1 : SOPK par épuisement des glandes surrénales

Ce type de SOPK apparaît le plus souvent lorsque la patiente a traversé des périodes de stress intense, déréglant les glandes surrénales en charge de la production des hormones du stress. On dénombre les symptômes suivants : fatigue chronique, irritablité, sauts d’humeur, déprime, perte de cheveux – ongles cassants, stress, et taux d’ormones masculines élevées notamment.

Type 2 : SOPK Post-pilule

Ce type de SOPK n’en est pas un réellement : il s’agit d’une réaction physiologique à l’arrêt de la pilule contraceptive. Le corps ayant été sous hormones de synthèses pendant plusieurs mois voire années, se met à produire en quantité anormale des hormones masculines dans une tentative d’ajustement.

Ce déséquilibre est temporaire, le taux d’hormones se régularise dans un délai de 2 ans maximum après l’arrêt du contraceptif. Les symptômes sont : absence de règles ou cycles longs, acné hormonale (surtout sur les  joues et le menton), excès d’hormones masculines, aspect polykystique des ovaires.

Type 3 : SOPK avec insulinorésistance

Il s’agit d’un dérèglement de leur métabolisme en lien avec les troubles hormonaux du SOPK.

Ces personnes souffrent d’une résistance à l’insuline, c’est-à-dire que leur corps gère mal les sucres (bons comme mauvais) soit du fait d’un dysfonctionnement du pancréas lui-même qui ne produit plus assez d’insuline soit des cellules mêmes qui n’acceptent plus le sucre. Les principaux symptômes sont : une prise de poids anormale malgré régimes restrictifs, un excès d’hormones masculines parfois accompagné d’une pilosité importante et d’acné kystique.

Attention ce type de SOPK entraine de forts risques de développer un diabète de type 2.

Type 4 : SOPK inflammatoire

Ce type de SOPK résulte d’une inflammation chronique (ne se voit pas toujours sur le bilan). L’inflammation est une réaction immunitaire primaire. Lorsqu’elle est chronique, elle traduit un dérèglement immunitaire qui prend souvent racine dans les intestins (muqueuse dégradée).

Les symptômes liées à cette inflammation chronique sont : maux de tête récurrents, douleurs digestives, douleurs articulaires, acné inflammatoire (rouge et douloureux) et fatigue qui perdure malgré le repos.

Le traitement du SOPK

En médecine conventionnelle, le traitement du SOPK est uniquement symptomatique et ceci jusqu’à la ménopause. Il repose sur une amélioration de l’hygiène de vie, un traitement médicamenteux en cas d’hirsutisme et/ou d’infertilité, et un accompagnement psychologique lorsque cela s’avère nécessaire.

En naturopathie, chaque femme étant unique, l’accompagnement sera centrée sur la personne et ses besoins. Il se divise en 3 axes principaux de travail : réforme alimentaire, activité physique adapatée et gestion du stress et des émotions.

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Sources : https://www.inserm.fr/dossier/syndrome-ovaires-polykystiques-sopk/