La naturopathie pour le cancer du sein peut-être une approche naturelle complémentaire à la prise en charge médicale de la maladie.

Pour ce mois d’octobre rose consacré de manière globale à la sensibilisation et à la prévention du cancer du sein, je vous propose un dossier complet à ce sujet.

Le cancer du sein est l’une des formes les plus courantes de cancer chez les femmes, mais il peut également toucher les hommes. Cette maladie peut être effrayante et dévastatrice, mais il est essentiel de comprendre qu’il existe de nombreux moyens de le diagnostiquer, de le traiter et de l’aborder d’une manière globale qui inclut des changements dans vos habitudes de vie tels que conseillés en naturopathie.

Dans cet article, nous explorerons  l’origine de la maladie, le diagnostic, les traitements médicaux et l’accompagnement en naturopathie du cancer du sein.

Le cancer du sein, c’est quoi ?

Le cancer

Le cancer est une maladie caractérisée par la prolifération anormale et incontrôlée de cellules dans un organisme. Ces cellules cancéreuses se divisent de manière excessive et peuvent envahir les tissus environnants, se propager à d’autres parties du corps par le biais de la circulation sanguine ou du système lymphatique, et former des tumeurs malignes. Ces tumeurs peuvent exercer une pression sur les tissus sains, perturber leur fonction et causer des symptômes graves.

Les cancers peuvent survenir dans pratiquement n’importe quelle partie du corps et peuvent prendre de nombreuses formes, en fonction du type de cellules à partir desquelles ils se développent. Les facteurs de risque pour le cancer incluent des prédispositions génétiques, des expositions environnementales, des habitudes de vie, et l’âge, entre autres.

Le cancer du sein

Pour ce qui est du cancer du sein, il se développe lorsque des cellules anormales commencent à proliférer de manière incontrôlée dans les tissus du sein. Il s’agit de l’une des formes de cancer les plus courantes chez les femmes, mais il peut également toucher les hommes, bien que cela soit beaucoup plus rare. Ce type de cancer peut prendre diverses formes, notamment des tumeurs bénignes (non cancéreuses) et des tumeurs malignes (cancéreuses). Les tumeurs malignes du sein ont le potentiel de se propager à d’autres parties du corps, notamment les ganglions lymphatiques, les os, les poumons et le foie, par un processus appelé métastase.

Les cancers hormonodépendants

Les cancers hormonodépendants sont un groupe de cancers qui se développent en réponse aux hormones, telles que l’œstrogène ou la progestérone. Ces hormones jouent un rôle essentiel dans la régulation de la croissance cellulaire dans divers tissus de l’organisme, y compris le sein et la prostate. Lorsque des cellules cancéreuses deviennent sensibles à ces hormones, elles peuvent se développer et se multiplier de manière incontrôlée. Les cancers hormonodépendants sont couramment associés au cancer du sein et au cancer de la prostate, et leur traitement implique souvent des approches spécifiques visant à bloquer les effets de ces hormones. Comprendre le rôle des hormones dans ces cancers est essentiel pour élaborer des stratégies de traitement efficaces et personnalisées.

Les facteurs de risque de développement du cancer du sein

Le cancer du sein est influencé par divers facteurs de risque, et la compréhension de ces éléments est essentielle pour la prévention et le dépistage précoce de cette maladie. Les principaux facteurs de risque du cancer du sein comprennent :

  1. Âge et sexe : Le risque de développer un cancer du sein augmente avec l’âge, et les femmes sont plus susceptibles d’être touchées. Cependant, les hommes peuvent également développer un cancer du sein, dans une moins grande propension (moins de cas).
  2. Antécédents familiaux et génétiques : Les antécédents familiaux de cancer du sein, en particulier chez les parents du premier degré (père, mère), peuvent augmenter le risque. Les mutations génétiques héréditaires, telles que les mutations des gènes BRCA1 et BRCA2, sont également liées à un risque accru.
  3. Hormones : Des facteurs hormonaux, tels que des cycles menstruels plus longs, une ménopause tardive, ou une utilisation prolongée de thérapie hormonale substitutive, peuvent accroître le risque de cancer du sein.
  4. Densité mammaire : Les femmes ayant une densité mammaire élevée (forte poitrine) à la mammographie ont un risque accru de développer un cancer du sein.
  5. Histoire personnelle de cancer du sein : Les femmes ayant déjà eu un cancer du sein sont plus à risque de développer un second cancer du sein, généralement dans le même sein ou dans le sein controlatéral.
  6. Mode de vie : Des facteurs tels qu’une alimentation riche en graisses saturées, la sédentarité, la consommation excessive d’alcool et le tabagisme sont associés à un risque accru de cancer du sein.
  7. Exposition aux radiations : L’exposition à des radiations à un âge précoce, comme celle reçue dans le cadre de traitements antérieurs, peut augmenter le risque de cancer du sein.
  8. Obésité : Les femmes en surpoids ou obèses après la ménopause présentent un risque accru de cancer du sein.

Il est essentiel de noter que la présence de ces facteurs de risque n’entraîne pas nécessairement le développement du cancer du sein. De nombreux cas surviennent chez des personnes sans facteurs de risque évidents, tandis que certaines personnes présentant plusieurs de ces facteurs n’en développent jamais la maladie. La sensibilisation aux facteurs de risque et la participation régulière au dépistage sont essentielles pour détecter le cancer du sein à un stade précoce, ce qui améliore considérablement les perspectives de traitement et de guérison.

Le cancer du sein est une maladie complexe, mais les avancées dans la recherche médicale et la sensibilisation du public ont conduit à des améliorations significatives dans le diagnostic précoce et les taux de survie. Les approches de traitement continuent de s’améliorer, et une prise en charge globale, combinant traitements médicaux, soutien psychosocial et parfois des approches complémentaires, est essentielle pour aider les patients à faire face à cette maladie.

Diagnostic du Cancer du Sein

Les symptômes du cancer du sein peuvent varier, mais ils incluent généralement la découverte d’une masse ou d’une bosse dans le sein, des changements de la taille ou de la forme du sein, des douleurs mammaires, des écoulements mamelonnaires anormaux, ou des modifications de la peau du sein comme une rougeur ou une irritation.

Le diagnostic précoce est essentiel pour un traitement efficace, et il repose souvent sur des méthodes de dépistage telles que la mammographie, l’échographie mammaire, la biopsie ou l’imagerie par résonance magnétique (IRM).

Mammographie pour la prévention du cancer du sein

La mammographie est une procédure d’imagerie médicale essentielle pour la détection précoce du cancer du sein. Elle repose sur l’utilisation de rayons X pour produire des images détaillées du tissu mammaire. Cette technique de dépistage est particulièrement importante, car elle permet de détecter des anomalies dans les seins, telles que des tumeurs ou des calcifications, bien avant qu’elles ne soient détectables par l’examen clinique ou ne provoquent des symptômes perceptibles.

La mammographie est généralement effectuée en comprimant doucement le sein entre deux plaques en plastique, ce qui permet d’obtenir des images de haute qualité tout en minimisant l’exposition aux rayons X. Les images mammographiques sont ensuite interprétées par des radiologues formés pour repérer des signes de cancer, tels que des masses suspectes ou des microcalcifications.

Le dépistage régulier par mammographie est crucial pour la détection précoce du cancer du sein, car il augmente considérablement les chances de traitement efficace et de guérison. Les lignes directrices médicales recommandent généralement des mammographies de dépistage régulières pour les femmes d’un certain âge, notamment à partir de 45 ans (sans antécédents familiaux, 40 ans pour les autres), en fonction de leurs antécédents médicaux et de leurs facteurs de risque.

Autopalpation pour le dépistage du cancer du sein

L’autopalpation de la poitrine est une pratique essentielle pour la sensibilisation au bien-être des seins et la détection précoce des anomalies. Cette technique consiste à examiner ses propres seins à la recherche de changements, de bosses, ou d’autres anomalies qui pourraient être associés à des problèmes de santé, y compris le cancer du sein. L’autopalpation permet aux individus de mieux connaître leur propre corps et de repérer rapidement tout signe inquiétant, contribuant ainsi à un dépistage précoce et à des résultats de traitement plus favorables.

L’autopalpation doit être effectuée régulièrement, de préférence une fois par mois, à un moment où les seins sont moins sensibles, c’est-à-dire quelques jours après la fin des règles. Il est recommandé de suivre un schéma systématique lors de l’autopalpation :

  • en passant les doigts doucement sur toute la surface du sein,
  • en suivant un motif en spirale, du mamelon vers l’extérieur.

Les patientes devraient prêter attention à toute bosse, épaississement, changement de taille ou de forme, douleur inhabituelle, ou décharge mamelonnaire.

Si des changements ou des anomalies sont détectés, il est essentiel de consulter un professionnel de la santé pour une évaluation plus approfondie. L’autopalpation ne remplace pas d’autres méthodes de dépistage, telles que la mammographie, mais elle complète efficacement ces examens en offrant aux individus un moyen de prendre en charge leur propre santé mammaire.

Examen clinique du cancer du sein

Il s’agit d’une évaluation physique effectuée par un professionnel de la santé, généralement un médecin ou une infirmière spécialisée. Voici comment se déroule généralement un examen clinique du sein :

  1. Préparation de la patiente : La patiente est invitée à se déshabiller de la taille vers le haut et à porter une robe d’hôpital ou une blouse qui s’ouvre sur le devant. Cela permet au médecin d’accéder facilement à la poitrine.
  2. Entretien : Avant de commencer l’examen, le médecin posera des questions sur les antécédents médicaux, les symptômes, les facteurs de risque et les préoccupations spécifiques de la patiente. Il est important de fournir des informations précises pour aider le médecin à évaluer correctement la situation.
  3. Examen visuel : Le médecin commence par examiner visuellement les seins de la patiente. Il recherche des changements de taille, de forme, de couleur de la peau, de déformation, ou tout signe extérieur inhabituel.
  4. Palpation : Le médecin effectue ensuite une palpation manuelle des seins en utilisant ses doigts pour rechercher des bosses, des masses, ou des anomalies. L’examen est généralement réalisé en suivant un schéma systématique pour s’assurer que toute la surface du sein est couverte.
  5. Examen des aisselles : Le médecin peut également palper les ganglions lymphatiques dans les aisselles pour rechercher d’éventuels signes de métastases.
  6. Conseils et recommandations : À la fin de l’examen, le médecin discute des résultats avec la patiente, explique toute anomalie détectée, et donne des conseils pour les prochaines étapes, y compris d’autres tests éventuellement nécessaires, comme la mammographie ou l’échographie.

Biopsie du cancer du sein

Si une anomalie est détectée, une biopsie peut être réalisée pour prélever un échantillon de tissu pour une analyse plus approfondie afin de confirmer la présence de cellules cancéreuses.

Une biopsie est une procédure médicale qui consiste à prélever un échantillon de tissu ou de cellules d’une partie du corps, généralement dans le but de les examiner au microscope ou de les soumettre à des tests en laboratoire. Cette procédure est couramment utilisée pour diagnostiquer des maladies, identifier des anomalies, ou évaluer la nature d’une masse ou d’une lésion corporelle. La biopsie peut être réalisée de différentes manières, notamment par prélèvement d’un petit morceau de tissu à l’aide d’une aiguille fine, d’une aiguille épaisse, d’une excision chirurgicale, ou encore par l’aspiration de cellules à l’aide d’une aiguille creuse. Les résultats de la biopsie fournissent des informations cruciales pour établir un diagnostic médical précis et pour déterminer le plan de traitement approprié.

Traitements Médicaux du cancer du sein

Le traitement du cancer du sein dépend de nombreux facteurs, notamment le stade de la maladie, le type de cancer, et les caractéristiques individuelles de la patiente. Les options de traitement courantes comprennent la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, l’hormonothérapie, les thérapies ciblées et l’immunothérapie. L’objectif est de retirer ou de détruire les cellules cancéreuses tout en préservant autant que possible la fonction et l’apparence du sein.

Chirurgie

La chirurgie est l’une des principales modalités de traitement pour le cancer du sein. Elle vise à retirer la tumeur, ainsi que, dans certains cas, les ganglions lymphatiques environnants. Le type de chirurgie recommandé dépend du stade du cancer, de la taille de la tumeur, de son emplacement, de son type et d’autres facteurs individuels. Voici quelques-unes des principales procédures chirurgicales utilisées dans le traitement du cancer du sein :

  1. Chirurgie de conservation du sein : Cette technique, également appelée tumorectomie ou mastectomie partielle, consiste à retirer uniquement la tumeur et une petite quantité de tissu environnant. Elle est souvent suivie d’une radiothérapie pour détruire les cellules cancéreuses restantes. La chirurgie de conservation du sein vise à préserver autant que possible l’apparence et la fonction du sein.
  2. Mastectomie : Une mastectomie est l’ablation complète du sein. Il existe plusieurs types de mastectomies, notamment la mastectomie totale, la mastectomie sous-cutanée, la mastectomie radicale modifiée et la mastectomie prophylactique (préventive). Le choix du type de mastectomie dépend des caractéristiques individuelles du cancer et des préférences de la patiente.
  3. Chirurgie de reconstruction mammaire : Après une mastectomie, de nombreuses patientes optent pour une chirurgie de reconstruction mammaire pour restaurer l’apparence du sein. Cette chirurgie peut être réalisée en même temps que la mastectomie ou à un moment ultérieur.
  4. Curage ganglionnaire axillaire : Cette procédure consiste à retirer les ganglions lymphatiques de l’aisselle pour déterminer si le cancer s’est propagé aux ganglions lymphatiques. Cela aide à guider le traitement et à évaluer le stade du cancer.
  5. Chirurgie palliative : Dans certains cas avancés, la chirurgie peut être utilisée pour soulager les symptômes, tels que la réduction de la taille d’une tumeur qui provoque des douleurs ou des problèmes de respiration.

La décision quant à la chirurgie dépendra des recommandations de l’équipe médicale, des préférences de la patiente et des caractéristiques spécifiques du cancer. La chirurgie est souvent combinée à d’autres traitements, tels que la radiothérapie, la chimiothérapie, l’hormonothérapie ou les thérapies ciblées, pour maximiser les chances de guérison et de contrôle du cancer du sein.

Radiothérapie pour le cancer du sein

La radiothérapie est un traitement médical qui utilise des rayonnements ionisants de haute énergie pour détruire ou endommager les cellules cancéreuses. Elle est largement utilisée dans le traitement du cancer, mais peut également être employée pour traiter certaines affections non cancéreuses, telles que les maladies bénignes ou les troubles auto-immuns. L’objectif de la radiothérapie est de cibler de manière précise les cellules cancéreuses tout en minimisant les dommages causés aux tissus sains environnants.

La radiothérapie peut être administrée de différentes manières, notamment par des rayons externes dirigés vers la zone tumorale (radiothérapie externe), ou en insérant des sources radioactives directement dans le corps, près ou à l’intérieur de la tumeur (curiethérapie).

Chimiothérapie pour le cancer du sein

La chimiothérapie est un traitement médical qui utilise des médicaments chimiques, appelés agents chimiothérapeutiques ou cytotoxiques, pour traiter le cancer. Ces médicaments sont conçus pour perturber ou détruire la croissance et la division des cellules cancéreuses. La chimiothérapie peut être administrée par voie orale, par injection intraveineuse, ou sous forme de perfusion.

Le but de la chimiothérapie est de cibler et de détruire les cellules cancéreuses, qu’elles soient localisées dans une région spécifique du corps ou qu’elles se soient propagées à d’autres parties. Cette modalité thérapeutique est souvent utilisée pour traiter différents types de cancer, soit comme traitement principal, soit en combinaison avec d’autres approches, telles que la chirurgie, la radiothérapie, l’immunothérapie, ou la thérapie ciblée.

Hormonothérapie pour le cancer du sein

Le traitement d’un cancer du sein hormonodépendant repose principalement sur la régulation des hormones qui favorisent la croissance des cellules cancéreuses. Pour ce faire, on utilise généralement une thérapie hormonale, également connue sous le nom d’hormonothérapie. Cette approche vise à bloquer les récepteurs hormonaux présents sur les cellules cancéreuses, empêchant ainsi les hormones, telles que l’œstrogène, de stimuler leur croissance.

Les options courantes de l’hormonothérapie incluent les modulateurs sélectifs des récepteurs des œstrogènes (SERM), les inhibiteurs de l’aromatase et les agonistes de l’hormone lutéinisante (LHRH). Le choix du traitement dépend du stade du cancer, de la ménopause de la patiente et d’autres facteurs individuels.

L’hormonothérapie est souvent administrée pendant plusieurs années après la chirurgie et, parfois, en combinaison avec d’autres traitements, tels que la radiothérapie. Cette approche a démontré son efficacité dans la réduction du risque de récidive et dans l’amélioration des taux de survie des patientes atteintes de cancers du sein hormonodépendants. Cependant, chaque cas est unique, et le plan de traitement sera élaboré en fonction des caractéristiques spécifiques de la patiente et de la maladie.

 Naturopathie pour le cancer du sein

En plus des traitements médicaux conventionnels, de nombreuses personnes atteintes du cancer du sein se tournent vers la naturopathie pour compléter leur prise en charge globale. Les approches naturopathiques reposent principalement sur une réforme des habitudes de vie : alimentation saine et anti-oxydante, gestion du stress et des émotions, activité physique adapatée. Ces changements peuvent être complétés par une complémentation naturelle (compléments alimentaires à base de plantes, vitamines et minéraux).

Alimentation saine pour le cancer du sein

L’alimentation anti-inflammatoire joue un rôle essentiel dans la prévention du cancer et dans le soutien aux patients atteints de cette maladie. De nombreuses études scientifiques ont montré un lien entre l’inflammation chronique et le développement de divers types de cancer. Une alimentation riche en aliments anti-inflammatoires, tels que des légumes à feuilles vertes, des baies, des noix, du poisson gras, de l’huile d’olive et des épices comme le curcuma, peut contribuer à réduire l’inflammation dans le corps.

Les composés bioactifs présents dans ces aliments ont des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes qui aident à neutraliser les radicaux libres, à réduire le stress oxydatif et à minimiser l’inflammation cellulaire, ce qui peut réduire le risque de mutations génétiques conduisant au cancer. En outre, une alimentation équilibrée et riche en fibres peut favoriser une digestion saine, contribuer à un poids corporel optimal et soutenir le système immunitaire, renforçant ainsi la capacité du corps à se défendre contre les cellules cancéreuses.

Il est important de noter que l’alimentation anti-inflammatoire ne doit pas être considérée comme un traitement en soi pour le cancer, mais plutôt comme un élément complémentaire à une prise en charge globale, aux côtés de traitements médicaux appropriés.

Les patients atteints de cancer devraient consulter un professionnel de la santé ou un nutritionniste (diététicien ou naturopathe dûment formé à accompagner ces maladies) pour élaborer un plan alimentaire adapté à leurs besoins spécifiques et à leur état de santé, afin de tirer le meilleur parti des avantages potentiels d’une alimentation anti-inflammatoire dans le contexte de la prévention et du soutien du cancer.

Gestion du stress pour le cancer du sein

La gestion du stress est un aspect essentiel de la prise en charge globale des patients atteints de cancer. Le diagnostic et le traitement du cancer peuvent être source d’anxiété, de dépression et de stress, non seulement pour les patients, mais aussi pour leurs proches. La gestion efficace du stress peut contribuer de manière significative au bien-être émotionnel et physique des patients atteints de cancer. Voici quelques conseils que peut vous recommander votre naturopathe pour gérer le stress lié au cancer :

  1. Soutien émotionnel : Parler de ses émotions et de ses préoccupations avec des amis, des membres de la famille ou un professionnel de la santé peut aider à soulager le stress. Les groupes de soutien pour les patients atteints de cancer sont également une ressource précieuse, car ils offrent un espace où les personnes peuvent partager leurs expériences et trouver du réconfort.
  2. Gestion du temps : La planification et l’organisation du temps peuvent réduire le stress. Il peut être utile de tenir un agenda pour noter les rendez-vous médicaux, les prises de médicaments et d’autres tâches, ce qui permet de mieux gérer les traitements et de minimiser les inquiétudes liées à l’organisation.
  3. Techniques de relaxation : La méditation, la respiration profonde (cohérence cardiaque, sophro-relaxation), le yoga et d’autres techniques de relaxation peuvent aider à apaiser le stress. Ces méthodes peuvent améliorer la gestion de la douleur, favoriser le sommeil et réduire l’anxiété.
  4. Soutien professionnel : Le naturopathe pourra éventuellement vous orienter vers des profesionnels formés à l’acomppagnement psychologiques. Les psychologues, les psychiatres et les conseillers en santé mentale sont des ressources précieuses pour aider les patients à gérer le stress. Ils peuvent fournir des stratégies pour faire face à l’anxiété et à la dépression.
  5. Complémentation naturelle : Certaines plantes pourront vous être conseillées pour vous aider à mieux gérer votre stress, en cure de plusieurs semaines ou plusieurs mois selon le besoin. Vous pourrez également être amenée à utiliser des fleurs de Bach pour apaiser vos émotions (ATTENTION, la version sans alcool !).

La gestion du stress ne se limite pas à une seule approche, et il est important d’expérimenter différentes stratégies pour trouver celles qui fonctionnent le mieux pour chaque individu. La prise en charge du stress peut améliorer la qualité de vie des patients atteints de cancer et favoriser un meilleur résultat global de la prise en charge de la maladie.

L’activité physique et cancer du sein

L’activité physique joue un rôle crucial dans la prévention, le traitement et la gestion du cancer. Des preuves scientifiques solides montrent que l’exercice régulier peut avoir un impact positif sur la santé des personnes atteintes de cancer de différentes manières. Voici quelques-uns des avantages de l’activité physique dans le contexte du cancer :

  1. Prévention du cancer : L’activité physique régulière est associée à un risque réduit de développer certains types de cancer, notamment le cancer du sein, du côlon, de l’utérus et de la prostate. Elle peut aider à maintenir un poids corporel sain et à réguler les niveaux d’hormones, ce qui est bénéfique pour la prévention du cancer.
  2. Amélioration de la qualité de vie : L’exercice peut aider à atténuer les effets secondaires du traitement du cancer, tels que la fatigue, la perte de force musculaire, la dépression, et la diminution de la qualité de vie. Il peut également contribuer à la gestion du stress et de l’anxiété.
  3. Augmentation de la tolérance au traitement : Les patients qui sont physiquement actifs ont tendance à mieux tolérer les traitements, tels que la chimiothérapie et la radiothérapie. L’exercice peut contribuer à maintenir la force musculaire et à réduire le risque de déconditionnement physique.
  4. Réduction du risque de récidive : Des études suggèrent que l’activité physique peut contribuer à réduire le risque de récidive du cancer, notamment dans le cas du cancer du sein et du côlon.
  5. Amélioration de la survie : L’exercice peut être lié à une meilleure survie globale chez les patients atteints de cancer. Il peut aider à maintenir la fonction physique, à renforcer le système immunitaire et à favoriser la récupération.

Il est essentiel que les patients atteints de cancer discutent de l’activité physique avec leur équipe de soins de santé, car les besoins varient en fonction du type de cancer, du stade de la maladie et de l’état de santé individuel. Les professionnels de la santé peuvent recommander des programmes d’exercices adaptés aux besoins de chaque patient, tenant compte de ses capacités et de ses limites.

L’activité physique doit être entreprise de manière progressive, en tenant compte des effets secondaires du traitement, et doit être pratiquée sous surveillance médicale lorsque cela est nécessaire. Elle peut jouer un rôle important en tant que complément aux traitements médicaux pour améliorer la qualité de vie et les perspectives de survie des patients atteints de cancer.

Les compléments alimentaires pour le cancer du sein

Les compléments alimentaires sont des produits conçus pour fournir des nutriments supplémentaires tels que des vitamines, des minéraux, des antioxydants, des acides aminés ou d’autres substances, en complément de l’alimentation. L’utilisation de compléments alimentaires dans le contexte du cancer est un sujet complexe, et il est essentiel de vous faire accompagner.

La prise de compléments alimentaires dans le cadre du cancer doit être discutée avec un professionnel de la santé. Le choix d’utiliser des compléments alimentaires doit être basé sur une évaluation individuelle et des besoins spécifiques. Une alimentation équilibrée, en concertation avec un professionnel de la santé, est souvent le meilleur moyen d’obtenir les nutriments nécessaires pour aider à maintenir la santé et le bien-être pendant et après le traitement du cancer.

Conclusion

Le cancer du sein est une maladie complexe qui nécessite une approche multidimensionnelle pour le diagnostic, le traitement et la gestion. Les traitements médicaux sont cruciaux pour le contrôle du cancer, mais l’accompagnement en naturopathie peut jouer un rôle important dans le bien-être global de la patiente. Il est essentiel que toute approche en naturopathie soit discutée en collaboration avec l’équipe médicale pour garantir une prise en charge complète et coordonnée.

Il est également recommandé de suivre les recommandations et les soins de votre équipe médicale, car ils sont les mieux placés pour élaborer un plan de traitement adapté à votre situation individuelle. En fin de compte, la lutte contre le cancer du sein est une démarche multidisciplinaire qui combine la médecine conventionnelle avec des approches complémentaires pour offrir la meilleure chance de rémission et de bien-être à long terme.

Sources :

https://www.ligue-cancer.net/questce-que-le-cancer/les-types-de-cancer/cancer-du-sein

https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/cancers/cancer-du-sein

Amandine Quénel

Amandine Quénel

Naturopathe et conseillère en santé hormonale

Je suis Amandine de MANDYNAT, naturopathe spécialisée dans l’accompagnement des troubles hormonaux féminins, en particulier du SOPK.

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